nouvelobs.com, 18 octobre 2011
Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire UMP de Puteaux et présidente de l'Epad, aurait placé plus de 4 millions d'Euros dans des paradis fiscaux.
La députée-maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a été entendue en août 2011 comme témoin assisté par un juge de Nanterre dans une enquête sur des soupçons de malversations financières, a-t-on appris mardi auprès de son avocat, confirmant une information du "Canard Enchaîné" à paraître mercredi 19 octobre 2011.
"Joëlle Ceccaldi-Raynaud a été convoquée comme témoin assisté le 1er août 2011 et a conservé son statut de témoin assisté. L'instruction est clôturée et aucune infraction n'est ni reproché, ni reprochable à Joëlle Ceccaldi-Raynaud", a déclaré Me Rémi-Pierre Drai.
Corruption et abus de biens sociaux
L'instruction judiciaire ouverte à Nanterre pour corruption et abus de biens sociaux est liée à l'attribution d'un marché par le syndicat intercommunal de chauffage urbain de la Défense (Sicudef) à la société Enerpart, créée pour l'occasion par trois associés, Jean Bonnefont, ex-dirigeant de Charbonnage de France, Bernard Forterre, ex-dirigeant de Vivendi et Laurent Gimel.
Dans cette affaire, le père de l'élue, l'ex-sénateur-maire UMP de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud, avec lequel elle est en conflit ouvert depuis plusieurs années, a été mis en examen en 2007 pour "favoritisme, recel d'abus de biens sociaux et corruption passive".
Selon "Le Canard Enchaîné", dans le cadre de cette enquête, Charles Ceccaldi-Raynaud a accusé sa fille d'avoir touché des commissions occultes.
"Héritage de Grand-Mère"
Le journal détaille que Joëlle Ceccaldi-Raynaud a ouvert en septembre 1996 un compte au Luxembourg sur lequel elle a déposé "20 millions de francs", "provenant d'un héritage de grand-mère". Plusieurs dépôts ont été faits sur ce compte, estimé en 2005 à "plus de 4 millions d'euros".
Ce compte a été, selon le journal, clôturé en avril 2009 et "transféré vers une destination inconnue".
"Les choses sont claires, cet argent, qui était en Suisse quand elle en a hérité, est purement familial et elle en a fait don à sa fille il y a longtemps", a dit Me Drai, précisant que ces fonds se trouvent désormais en France et que les droits y afférant "sont ou seront payés".
Sollicitée par l'AFP, la députée-maire de Puteaux n'a pas souhaité faire de commentaire.
Joëlle Ceccaldi-Raynaud est aussi la présidente du conseil d'administration de l'Epad, l'Etablissement public pour l'aménagement de la Défense. Elle occupe cette fonction depuis le scandale provoqué par la candidature à ce poste du fils du président de la République, Jean Sarkozy.
Le Nouvel Observateur - AFP
mercredi 19 octobre 2011
L'ex-suppléante de Sarkozy entendue sur des soupçons de malversations financières
nouvelobs.com, 18 octobre 2011
Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire UMP de Puteaux et présidente de l'Epad, aurait placé plus de 4 millions d'Euros dans des paradis fiscaux.
La députée-maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a été entendue en août 2011 comme témoin assisté par un juge de Nanterre dans une enquête sur des soupçons de malversations financières, a-t-on appris mardi auprès de son avocat, confirmant une information du "Canard Enchaîné" à paraître mercredi 19 octobre 2011.
"Joëlle Ceccaldi-Raynaud a été convoquée comme témoin assisté le 1er août 2011 et a conservé son statut de témoin assisté. L'instruction est clôturée et aucune infraction n'est ni reproché, ni reprochable à Joëlle Ceccaldi-Raynaud", a déclaré Me Rémi-Pierre Drai.
Corruption et abus de biens sociaux
L'instruction judiciaire ouverte à Nanterre pour corruption et abus de biens sociaux est liée à l'attribution d'un marché par le syndicat intercommunal de chauffage urbain de la Défense (Sicudef) à la société Enerpart, créée pour l'occasion par trois associés, Jean Bonnefont, ex-dirigeant de Charbonnage de France, Bernard Forterre, ex-dirigeant de Vivendi et Laurent Gimel.
Dans cette affaire, le père de l'élue, l'ex-sénateur-maire UMP de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud, avec lequel elle est en conflit ouvert depuis plusieurs années, a été mis en examen en 2007 pour "favoritisme, recel d'abus de biens sociaux et corruption passive".
Selon "Le Canard Enchaîné", dans le cadre de cette enquête, Charles Ceccaldi-Raynaud a accusé sa fille d'avoir touché des commissions occultes.
"Héritage de Grand-Mère"
Le journal détaille que Joëlle Ceccaldi-Raynaud a ouvert en septembre 1996 un compte au Luxembourg sur lequel elle a déposé "20 millions de francs", "provenant d'un héritage de grand-mère". Plusieurs dépôts ont été faits sur ce compte, estimé en 2005 à "plus de 4 millions d'euros".
Ce compte a été, selon le journal, clôturé en avril 2009 et "transféré vers une destination inconnue".
"Les choses sont claires, cet argent, qui était en Suisse quand elle en a hérité, est purement familial et elle en a fait don à sa fille il y a longtemps", a dit Me Drai, précisant que ces fonds se trouvent désormais en France et que les droits y afférant "sont ou seront payés".
Sollicitée par l'AFP, la députée-maire de Puteaux n'a pas souhaité faire de commentaire.
Joëlle Ceccaldi-Raynaud est aussi la présidente du conseil d'administration de l'Epad, l'Etablissement public pour l'aménagement de la Défense. Elle occupe cette fonction depuis le scandale provoqué par la candidature à ce poste du fils du président de la République, Jean Sarkozy.
Le Nouvel Observateur - AFP
Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire UMP de Puteaux et présidente de l'Epad, aurait placé plus de 4 millions d'Euros dans des paradis fiscaux.
La députée-maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a été entendue en août 2011 comme témoin assisté par un juge de Nanterre dans une enquête sur des soupçons de malversations financières, a-t-on appris mardi auprès de son avocat, confirmant une information du "Canard Enchaîné" à paraître mercredi 19 octobre 2011.
"Joëlle Ceccaldi-Raynaud a été convoquée comme témoin assisté le 1er août 2011 et a conservé son statut de témoin assisté. L'instruction est clôturée et aucune infraction n'est ni reproché, ni reprochable à Joëlle Ceccaldi-Raynaud", a déclaré Me Rémi-Pierre Drai.
Corruption et abus de biens sociaux
L'instruction judiciaire ouverte à Nanterre pour corruption et abus de biens sociaux est liée à l'attribution d'un marché par le syndicat intercommunal de chauffage urbain de la Défense (Sicudef) à la société Enerpart, créée pour l'occasion par trois associés, Jean Bonnefont, ex-dirigeant de Charbonnage de France, Bernard Forterre, ex-dirigeant de Vivendi et Laurent Gimel.
Dans cette affaire, le père de l'élue, l'ex-sénateur-maire UMP de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud, avec lequel elle est en conflit ouvert depuis plusieurs années, a été mis en examen en 2007 pour "favoritisme, recel d'abus de biens sociaux et corruption passive".
Selon "Le Canard Enchaîné", dans le cadre de cette enquête, Charles Ceccaldi-Raynaud a accusé sa fille d'avoir touché des commissions occultes.
"Héritage de Grand-Mère"
Le journal détaille que Joëlle Ceccaldi-Raynaud a ouvert en septembre 1996 un compte au Luxembourg sur lequel elle a déposé "20 millions de francs", "provenant d'un héritage de grand-mère". Plusieurs dépôts ont été faits sur ce compte, estimé en 2005 à "plus de 4 millions d'euros".
Ce compte a été, selon le journal, clôturé en avril 2009 et "transféré vers une destination inconnue".
"Les choses sont claires, cet argent, qui était en Suisse quand elle en a hérité, est purement familial et elle en a fait don à sa fille il y a longtemps", a dit Me Drai, précisant que ces fonds se trouvent désormais en France et que les droits y afférant "sont ou seront payés".
Sollicitée par l'AFP, la députée-maire de Puteaux n'a pas souhaité faire de commentaire.
Joëlle Ceccaldi-Raynaud est aussi la présidente du conseil d'administration de l'Epad, l'Etablissement public pour l'aménagement de la Défense. Elle occupe cette fonction depuis le scandale provoqué par la candidature à ce poste du fils du président de la République, Jean Sarkozy.
Le Nouvel Observateur - AFP
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