Le blog de Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au Monde. 26 avril 2010
Au cas où le nuage de cendres vous aurait voilé l’information selon laquelle Charles Pasqua, ancien ministre de l’intérieur, comparaît pour recel d’abus de biens sociaux et corruption devant la Cour de justice de la République, voici une révision complète des épisodes précédents pour comprendre le film à la reprise des débats, lundi 26 avril.
Après avoir examiné l’affaire de l’autorisation d’exploitation du casino d’Annemasse, puis celle du transfert du siège social de GEC Alsthom, et les rétrocommissions auxquelles elles ont donné lieu, la cour a ouvert, jeudi dernier, le troisième dossier reproché à Charles Pasqua, celui de la SOFREMI, cette société de ventes de matériel de sécurité placée sous la tutelle du ministère de l’intérieur.
L’audience de jeudi a donné lieu à une scène d’anthologie où le prévenu Charles Pasqua est venu peser de tout son poids sur les deux témoins qui s’expliquaient à la barre.
L’examen de ce dossier se poursuit ce lundi après-midi, avec la déposition, entre autres témoins, de Pierre Falcone. L’homme d’affaires a été condamné définitivement dans cette affaire de la SOFREMI devant la juridiction ordinaire. Il est détenu depuis son arrestation prononcée à l’audience par le tribunal correctionnel qui l’a condamné à six de prison ferme dans l’affaire de l’Angolagate. M. Falcone a fait appel.
Le réquisitoire et les plaidoiries de la défense sont attendues jeudi. Le verdict sera rendu vendredi en milieu de journée.
lundi 26 avril 2010
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