prdchroniques.blog.lemonde.fr, par Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au Monde.
“Monsieur Pasqua, veuillez vous lever”, a demandé le président de Cour, Henri Le Gall.
Puis, tout s’est passé très vite.
L’ancien ministre a été déclaré non coupable sur les dossiers du casinon d’Annemasse et de GEC Alsthom. Il échappe donc à une condamnation pour corruption. Il a en revanche été reconnu coupable de recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire de la SOFREMI.
La cour a prononcé la confusion des peines avec sa condamnation dans le dossier d’Annemasse devant le tribunal correctionnel.
“Ma parole retouvée, je me ferai entendre au service des Français”, a assuré l’ancien ministre à la sortie de la Cour.
Debout, face à une forêt de micros et de caméras, Charles Pasqua a aussitôt appliqué ce principe en demandant une commission d’enquête sur les gardes à vue, l’augmentation des moyens de la justice afin d’améliorer les conditions de détention. Les défenseurs des droits de l’homme viennent de gagner une nouvelle recrue.
vendredi 30 avril 2010
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